LE COIN DES PARENTS

Publié le

EDUQUER SON ENFANT

Le développement harmonieux d’un enfant dépend de ce qu’on lui offre à vivre.

La petite enfance est une période essentielle.

De la qualité des relations affectives nouées dans les premières années dépendra la qualité de ses relations adultes. Les événements heureux ou douloureux, les identifications, les crises, les rencontres, les sollicitations, le façonnent tout au long des années.

Les enfants, dès leur plus jeune âge, ont besoin d’être rassurés, d’être aimés, de pouvoir jouer, d’être accompagnés… Comme leurs parents, ils ont besoin d’être aidés pour traverser les difficultés de la vie.

Les bébés qui naissent aujourd’hui sont-ils accueillis ou « jetés dans le monde » ? Sont-ils considérés comme des êtres humains à accompagner vers leur accomplissement ou comme potentiellement dangereux pour ceux qui les entourent ?

L’enfant est totalement dépendant d’autrui. Il a besoin d’une mère suffisamment bonne pour aller bien. Or toute nouvelle mère est vulnérable, fragilisée par la grossesse, puis l’accouchement, les transformations qu’elle ressent dans son corps et son psychisme.

C’est aussi le moment où elle est en lien avec des éléments de son histoire qui ré émergent à l’occasion du processus de parentalité. C’est une période d’extrême sensibilité propice à des remaniements de son histoire transgénérationnelle, s’ils sont bien accompagnés.

Il est reconnu que beaucoup de mères font une dépression après l’accouchement, dans l’année qui suit. Celle-ci peut passer inaperçue et ses manifestations – pleurs, tristesse, fatigue, changement d’humeur, irritabilité, absence de plaisir, troubles du sommeil, de l’appétit – sont mises banalement sur le compte de la fatigue. Dans cet état, une mère peut être en difficulté pour percevoir les signaux de son bébé et y répondre de façon adaptée. C’est sur ce fond que peuvent grandir de nombreux enfants. C’est ainsi que l’on rencontre des bébés avec des troubles du sommeil, de l’alimentation, de la communication et des retards de développement, hyperactifs, violents, dysharmoniques qui s’agitent et se désorganisent pour attirer l’attention d’un adulte.

D’autres enfants souffrent de carences éducatives et d’exigences inadaptées même s’ils sont choyés, aimés de leurs parents. Tout seul l’enfant est incapable de réguler ses émotions. L’adulte a un rôle de contenance à cet égard et de réconfort, un devoir de protection, de soin et d’éducation incontournables.

Une éducation rigide et autoritaire qui brime l’enfant dans sa personnalité et dans son épanouissement ou une éducation laxiste qui laisse libre cours à toutes les fantaisies de l’enfant ne sont pas adaptées.

Par contre, tenir compte des goûts de l’enfant, l’écouter et lui expliquer les bornes nécessaires à la vie commune au cours des jeux et des actions de vie quotidienne, lui enseigner les valeurs morales et culturelles, comme le respect et l’intégrité du corps de chacun, du matériel participeront à en faire un adulte équilibré.

Le rôle des parents est d’apprendre à leur enfant, progressivement, que l’adulte n’est pas à sa disposition permanente : ainsi il apprendra à surmonter la frustration de l’attente, la patience et la prise en compte d’autrui.

LE COIN DES PARENTS
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article