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LES SOUFFRANCES AFFECTIVES

Notre monde intérieur influence nos choix, nos décisions et nos réactions à notre insu. Cela peut nous faire souffrir sans que nous en connaissions l’origine.

Comment faire pour parvenir à l’apaisement et être soulagés ?

Tout d’abord identifier ce qui est source de souffrance. Qu’est-ce qui a fait souffrir notre petit cœur ? Qu’est-ce qui, dans le passé nous a blessé ?

Etait-ce de l’indifférence ? De la non reconnaissance ? De l’humiliation ? De la comparaison ? De l’exclusion ? Du Contrôle ? De la trahison ? Du rejet ? De la culpabilisation ?

Il a pu s’agir d’un choc émotionnel ou plusieurs petits, répétés sur un long laps de temps. Les événements ont été tellement significatifs pour nous qu’ils ont dépassé notre seuil de tolérance et sont devenus insupportables. Le psychisme en a été affecté. La marque ainsi laissée influence encore aujourd’hui nos comportements et notre vie affective.

Quel événement douloureux qui a marqué notre passé, influence aujourd’hui encore notre vie affective ?

Pour que la souffrance de l’époque devienne tolérable, nous avons réagi en adoptant un mécanisme de défense que nous avons tourné contre nous-mêmes ou contre le déclencheur de notre douleur (autopunition, soumission, résignation, plainte, refoulement ou bien en nous mettant en colère, en criant, en utilisant la haine, la provocation, l’insoumission, la confrontation, la violence ou la révolte). Nous avons été soit soumis, soit rebelles.

Aujourd’hui, lorsque nous sommes blessés, comment réagissons-nous ? Utilisons-nous le même mécanisme ?

Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réactions à la souffrance. Accueillons ce qui se passe sans juger. Sans se juger. C’est ce qui a assuré notre survie à l’époque, jusqu’à aujourd’hui.

La seule personne à qui nos réactions défensives font le plus de mal est NOUS-MÊME - même si elles sont tournées vers d’autres personnes.

En prenant conscience de cela, nous pourrons effectuer des modifications et cesser, petit à petit de souffrir. Ca peut demander un peu de temps mais nous serons sur le bon chemin :

  • si nous constatons nos progrès
  • si nous identifions ce qui nous a fait souffrir
  • si nous comprenons comment nous réagissions face à cela
  • et enfin si nous constatons que nous utilisons les mêmes modes de fonctionnements.

Ensuite soyons prêts à modifier nos réactions qui sont inadaptées aux circonstances d’aujourd’hui, les souffrances étant le reflet d’un passé non solutionné.

6762 divers

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