SECRETS DE MIEUX ETRE

Publié le par Association CCDVI

LE PERSIL

Pour bénéficier d’un apport significatif de vitamines et d’oligo-éléments, prévoir une portion généreuse de persil, dans un taboulé par exemple.

En effet 10g de persil correspondent à 2 ou 3 cuillères à soupe bien pleines de persil haché et on ne reçoit que :

- 15 à 20 mg de vitamine C, soit environ 20% de l’apport journalier recommandé

- 0,7 mg de provitamine A, 14 à 35 %

- 0,017 mg de vitamine B9, 6%

Propriétés du persil

Le persil est un excellent antiseptique du sang et de l’intestin et d’après quelques thérapeutes, un bon préventif du cancer, du fait de ses anti-oxydants.

Il est équilibrant grâce à son calcium, donc très indiqué en cas de rachitisme ou de tuberculose.

C’est aussi un anti anémique par son apport en fer et un remède aux affections oculaires dues à une déficience en carotène.

En médecine traditionnelle, on préconisait une infusion de feuilles en cas de retard dans les règles et une décoction de feuilles et de tiges pour faire disparaître des vers intestinaux, mais à déconseiller pour des femmes enceintes, du moins en doses importantes.

Persil tubéreux, utilisé plutôt pour ses racines

Les feuilles sont utiles en cas de coupures ou de contusions. Bien les froisser entre ses doigts avant de les appliquer sur la blessure. Autrefois on en frottait aussi les seins des femmes pour leur faire perdre leur lait et ceux des nouvelles accouchées qui ne voulaient pas nourrir leur bébé.

Quelques feuilles mâchées permettent aussi de combattre la mauvaise haleine en capturant certains composés sulfurés formés dans la bouche et l’intestin. C’est efficace en tout cas si nous en mâchons après avoir manger de l’ail.

Actuellement, on utilise plutôt l’huile essentielle de persil : Il en existe deux sortes :

- celle extraite des graines, utile surtout contre les montées de lait

- celle plus fréquemment utilisée, extraite des feuilles et dont les usages sont multiples :

En usage externe ;

En bain aromatique, elle soulage les contusions, les douleurs musculaires, celles liées à la goutte, aux ecchymoses et les douleurs menstruelles. Elle agit également sur la circulation, est efficace contre les varices et soulage en cas d’hémorroïdes.

En huile de massage, elle s’avère très efficace pour toutes ces affections.

En inhalation, elle combat l’anémie, l’asthme, la fièvre et la toux.

En gargarisme, elle parfume agréablement l’haleine

En usage interne :

On ajoute 2 à 3 gouttes dans 250 ml d’eau chaude et on a un bon remède contre l’aérophagie, les ballonnements, les gaz intestinaux, les calculs rénaux, l’hydropisie, les infections urinaires, la rétention d’eau, les troubles circulatoires, les problèmes rénaux et les ulcères…. également pour régulariser des cycles menstruels trop importants ou insuffisants… et pour redonner de l’appétit…

Elle stimule aussi les facultés intellectuelles.

Contre-indications

L’huile essentielle de persil est abortive, elle est donc absolument proscrite aux femmes enceintes et de toute façon, elle n’est à utiliser par voie interne qu’à faible dose et sur avis médical.

Le persil lui-même, à trop fortes doses peut devenir toxique. Il contient de plus, des quantités non négligeables de vitamine K qui intervient dans la coagulation du sang. Donc attention pour les gens qui prennent des anticoagulants. Le taux de vitamine K dans leur alimentation doit être stable.

Le persil retarde la sénescence et on ne peut que conseiller de suivre l’exemple d’un professeur de la faculté de médecine de Paris, très âgé mais toujours parfaitement alerte qui proclamait : « Je dois ma jeunesse à ce que j’ai mangé des hectares de persil et des tonnes de citron ! » Assaisonnons donc très largement de persil nos aliments et, si besoin est consommons-le sous forme de jus.

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