LACHER PRISE

Publié le par Josie

Si nous fonctionnons sur un mode dualiste habituel, comment parvenir à lâcher-prise dans notre quotidien ?

 

Notre point de vue a souvent besoin d’être modifié. Nous avons construit des habitudes et chaque action les renforce. Nous suivons des rails, c’est le mode illusoire où l’on perçoit les choses de manière limitée, par nos 5 sens, de notre point de vue et à travers le filtre de nos émotions.

 

Pour chacun(e) la réalité est ce que l’on perçoit et l’on pense que cela existe vraiment : c’est le mode illusoire. Bonne nouvelle : nous pouvons travailler cela. Il y a autant d’illusions que d’individus. Chacun perçoit l’univers à sa façon. L’illusion n’est pas une erreur mais une limitation de la réalité individuelle. C’est la vision incomplète d’une réalité. Cette réalité n’est pas toujours accessible à nos 5 sens. Si nous sommes capables d’admettre cela, nous aurons la chance de pouvoir reculer nos limites.

 

Un caractère rigide peut empêcher de reconnaître que nous sommes limités. Cette saisie fonctionne, conditionne notre relation en lien avec l’univers et les autres. Une personne rigide s’enferme dans « moi » et ignore, rejette, porte des jugements sur tout, à tendance à passer tout au crible du positif et du négatif et est, la plupart du temps dans un bouillon d’émotions.

La première chose à faire est de le reconnaître.

 

A quoi cela sert-il de reconnaître ? Parce qu’ayant une vision de la vie en dents de scie (vvvvv), cela rend heureux/malheureux. La prise de conscience n’étant pas naturelle, il est nécessaire de développer la vigilance en s’entraînant. Sans elle nous ne pouvons rien faire.

 

Pour arriver à se distancier des réactions immédiates, il est proposé d’établir le calme mental en se posant sans entretenir ce qui est perturbateur, sans donner d’énergie aux pensées qui s’élèvent. Il existe dans notre esprit un niveau non-perturbé, mais ce niveau n’est pas directement accessible parce qu’il est recouvert d’un brouillard, d’une agitation mentale, d’images, de sensations.

 

Dès lors que nous reconnaissons ce qui se passe dans notre esprit et que nous cessons d’entretenir tout ce qui perturbe, nous sommes dans la vigilance en étant présent et nous voyons les choses telles qu’elles sont réellement. Nous nous libérons des entraves.

 

Si nous commençons à appliquer la vigilance dans notre quotidien, nous nous apercevrons que nous fonctionnons souvent avec j’aime/j’aime pas en de nombreuses situations. Ceci nous amène à nier, cataloguer et agir de façon inadéquate. Si nous développons la vigilance nous constaterons que nos réactions émotives fortes sont disproportionnées. Parfois nous nous emportons à tort alors qu’il y a peut-être un avantage et parfois nous nous enthousiasmons et ça n’en vaut pas la peine. La vigilance nous permet alors de reconnaître là où nous en sommes.

 

Ce ne sont pas les événements qui nous affectent mais la façon dont nous réagissons à tout cela. Nous provoquons des situations perturbatrices parce que nous avons une vision étroite. Nos ennuis sont directement provoqués par notre réaction. Notre capacité à voir les choses permet d’être maître de notre destin.

 

Pour nous aider nous pouvons :

 

  • pratiquer l’écoute attentive parce que nous recevons des informations qui nous permettent de comprendre ce qui se passe en nous.
  • pratiquer la réflexion sur le sens de la compréhension, c’est pourquoi il est nécessaire de repenser, reformuler, exprimer le sens de ce qui est compris afin de vérifier, sinon nous pouvons nous heurter à des difficultés.

 

En pratiquant cela au quotidien, nous implanterons dans notre esprit de nouvelles habitudes et éviterons des ennuis plus tard ou des situations que nous risquons de regretter.

 

 

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