LA FETE DES PERES

Publié le par Josie

LA FETE DES PERES

 

Dans de très nombreux pays, la fête des Pères permet d’honorer celui qui est l’auteur de nos jours.

La plus belle fête des Pères à laquelle il m’a été permis d’assister, c’était en Thaïlande.

 

Nous sommes « le produit » de nos parents. Et si l’on se réfère aux forces créatives de l’univers, nous pouvons considérer  que nous avons été engendrés non pas par les parents mais à travers eux.

 

La rencontre des parents, de quelque nature qu’elle soit, est un événement qui a rendu possible notre naissance.

 

Il n’y a pas de famille, de société, ni même d’humanité sans liens. Nous sommes des êtres relationnels. Mais il nous faut distinguer le lien sain, celui qui permet d’évoluer et de grandir, du lien aveugle, qui nous enchaîne à une situation stagnante. Le concept nécessaire dans toute relation est celui de la liberté. La relation ne peut pas consister à exiger  que l’autre soit ce qu’il n’est pas. Les parents en particulier doivent procurer à l’enfant d’être soi-même : liberté de penser, d’aimer, de créer, de vivre, de se mouvoir… C’est l’interdiction d’être ce que l’on est ou l’ordre d’être ce que l’on n’est pas qui transforme le lien en nœud. Ordres et interdictions prennent en général la forme d’un manque ou d’un excès imposé à l’enfant par ceux qui l’élèvent.

 

Pendant plusieurs dizaines d’années j’ai cru que mon père était mort. Ma mère m’avait raconté ça. J’ai compris pourquoi, lorsque je me suis penchée sur mon histoire. Ma mère avait de « bonnes » raisons de ne pas vouloir que je sois en rapport avec mon père ni même que j’aie une image valorisante de lui… L’image de l’homme que j’ai perçue, enfant et adolescente,  n’était pas flatteuse. Elle m’a menée tout droit à un divorce.

 

A 40 ans, j’ai rencontré Alain. Il m’a aidé à reprendre mon histoire. Pour faire court, j’ai retrouvé mon père. J’ai pu faire le point et retrouver ce qui était LA vérité. Cela a eut un magnifique impact dans ma relation à l’homme.

 

Un mensonge peut provoquer de gros dégâts au point que l’enfant n’arrive pas à trouver sa place auprès d’un ou des deux parents ni auprès de son conjoint ou encore à faire couple. C’est un scénario de souffrance.

 

Nous avons besoin d’être dans une relation harmonieuse avec le Père (c’est de lui dont il est question aujourd’hui), mais aussi avec la mère. Les parents sont le socle de notre vie.

Ne fuyons jamais une situation qui nous fait souffrir. En cherchant à  fuir ce qui nous fait mal, nous fuyons également ce qui nous permettrait de nous en libérer. Tant que l’on supporte une situation de souffrance ou que l’on s’y adapte, cette situation perdure.

 

Pensons à nous demander, dans une relation souffrante avec nos parents : « Qu’est-ce qui vient de moi, dans cette relation pour que ça ne fonctionne pas comme je le voudrais ? ».

Dernièrement, une de mes connaissances a découvert qu’elle avait besoin d’être aimée par son père, mais qu’elle lui avait fermé son cœur.

 

Je vous souhaite de savoir exprimer à votre Père tout l’amour que vous avez pour lui, toute la gratitude qui vous anime pour être dans ce monde, aujourd’hui.

Belle fête des Pères à tous.

 

 

LA FETE DES PERES
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