SECRETS DE MIEUX ETRE

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LA SOUFFRANCE

Il y a quelques jours, j’ai reçu un mail qui disait « …, « Josie, pourquoi souffrons-nous tant ?... ».

Ce qui me vient, c’est que chacun vit des souffrances qui sont fonction de sa personnalité, de son histoire, de ses expériences et surtout de ce qu’il est nécessaire de comprendre pour parfaire son évolution.

En fait, c’est une affaire individuelle. L’origine de la souffrance varie suivant la personne.

Tant que nous n’entreprenons pas un travail sur soi pour comprendre nos tendances égocentriques nous connaîtrons des souffrances de toutes sortes. Dommage que nous n’y soyons pas préparés dès notre enfance. L’enseignement met en avant l’acquisition des connaissances au détriment de la connaissance de soi. Il nous est enseigné de nous servir des connaissances pour la réussite sociale, le bien-être matériel, le prestige. C’est ainsi qu’en devenant adulte, chacun réagit égoïstement. Il en ressort de l’agressivité, des querelles, des frustrations, de la dépression qui font tant souffrir. Les connaissances acquises au cours des études n’apprennent pas à aider face aux difficultés. Or, nous avons besoin de savoir affronter les réalités de la vie. A la moindre agression, face aux situations, nous sommes dans une sensibilité qui nous rend fragiles.

Il y a deux formes de sensibilité. Celle qui nous émeut devant la beauté, qui nous émerveille en présence d’être chers. Elle nous fait évoluer, nous ouvre les portes du monde divin. Nous avons besoin de la cultiver. L’autre forme : la sensiblerie, est celle qui nous donne l’illusion d’être le centre du monde (elle fait gonfler notre égo), qui nous fait sentir frustré lorsque nous ne recevons pas ce que nous attendons et qui fait développer l’agressivité.

Lorsque nous développons notre sensibilité face à ce qui est beau, nous nous sentons protégé, on est réellement ouvert à ce qui est agréable. Nous ne sommes pas atteints par les perturbations.

Dans le cas de la sensiblerie, on ressasse les mauvaises nouvelles, ce qui est laid, ce qui fait peur. Tout cela peut être changé, grâce à notre volonté de nous relier à ce qui est agréable. Nous pouvons décider d’observer nos pensées, nos actions, nos paroles et nous demander :

  • Est-ce que je parle souvent de mes maladies ? Des désastres ? Suis-je à l’affût des mauvaises nouvelles ? Est-ce que je répands des informations dramatiques ? Est-ce que je vois plus facilement ce qui ne va pas plutôt que ce qui est agréable ? Est-ce que j’ai tendance à juger les autres ? Est-ce que je suis souvent insatisfait de ce que je vis ?

Ou bien

  • Est-ce que je me réjouis lorsque je vois quelque chose de beau (un paysage, un animal, un tableau), lorsque j’entends des conversations agréables, lorsque je lis des nouvelles agréables ? Est-ce que je parle positivement des autres ?

Ceci nous permet de faire une prise de conscience et nous indique où nous en sommes. C’est déjà une avancée.

Il est impossible de ne pas ressentir de la souffrance, il y a tellement d’occasions, mais nous pouvons, petit à petit, apprendre à transformer, gérer cette souffrance au lieu de prendre des drogues, des anesthésiants qui nous donnent l’illusion de ne plus souffrir.

Les événements de la vie resteront ce qu’ils sont. C’est à nous de changer en nous observant fonctionner et réagir face aux situations. Nous devons rechercher en nous l’origine de ce qui nous fait souffrir, pas chez les autres. Si nous souffrons à cause de paroles prononcées par une personne, si nous souffrons parce que l’autre a fait ou pas fait, allons voir en nous quelle est la cause de notre souffrance. Inutile de chercher pourquoi l’autre a dit ou fait ce qui nous a blessé. Cela ne nous apporterait rien, juste un peu plus de mécontentement.

Grâce à l’entraînement à voir ce qui est beau, agréable, nous acquérons petit à petit, la capacité à nous relier à la plénitude et, lorsqu’une situation perturbatrice intervient, nous pouvons facilement retrouver cet état intérieur bénéfique.

Nous sommes dans une période privilégiée pour nous remettre en question. Les énergies nous aident pour cela. Profitons-en ! A l’avenir, nous aurons besoin d’être prêts face aux transformations.

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