COMMENT ALLEZ-VOUS?

Je vous espère bien calés, observant avec sérénité ce qui se passe. Parce que tout passe.

C’est vrai, lorsque tout a commencé à s’amplifier nous avons pu nous laisser emporter par les nouvelles affolantes, vraies ou fausses, alarmistes pour la plupart.

Ne nous laissons pas aller à la morosité. Ecouter les médias en boucle n’arrange pas notre moral. Les informations peuvent être erronées et atteindre notre moral, nous embarquer dans des réactions émotionnelles.  Tout cela provoque une chute d’immunité.

Puissions-nous nous déconnecter de ces nouvelles qui circulent à profusion, sans fuir bien sûr la réalité, mais juste rester en lien avec notre force intérieure.

Nous vibrons tous, en ce moment au même diapason, dans notre foyer, cet espace qui nous maintient à distance les uns des autres. C’est ainsi que nous avons la possibilité de réinventer des liens. C’est un beau cadeau, ne trouvez-vous pas ? Contrairement à ce que nous pourrions penser, c’est un moment d’ouverture. Nous avons l’opportunité de réfléchir au sens de notre vie. Allons-nous continuer comme par le passé ? Qu’est-il bon de conserver ? De transformer ?

Acceptons de nous arrêter et de croire que rien n’est hasard. Cette pandémie a fait arrêter le monde dans sa frénésie, participe à réduire la pollution atmosphérique (plus d’avions, moins de véhicules en circulation…). Cette situation peut permettre de prendre conscience à quel point nous étions attachés à nos possessions, à une surconsommation. Est-ce ça le bonheur ? Est-ce ça nos valeurs ?

Face à tout cela, j’ai décidé de m’orienter encore plus vers des activités de créativité qui nourrissent notre être : Le dessin, la peinture, la cuisine. A ce propos, je mitonne des petits plats délaissés depuis longtemps mais aussi de nouveaux. Ce soir, ce sera terrine de légumes/salade. Pour demain midi  je vais préparer une recette que j’avais oubliée mais beaucoup appréciée en son temps : une poutine canadienne. Alain a BEAUCOUP aimé la tarte Tatin de ces jours-ci…

La musique, la lecture, l’intériorisation sont des aides précieuses.

Des moments de pause nous ouvrent à autre chose : des réponses à nos questionnements. Si nous faisons abstractions de nos peurs et que nous laissons s’installer la paix,  le silence en nous, des vérités émergent…

Nous avons l’opportunité de contempler, en conscience, ce qui nous entoure. Ici, le jardin est rempli de violettes, de primevères. Les azalées nous offrent de magnifiques fleurs roses et blanches, juste devant la fenêtre de mon bureau. Le rhododendron commence à s’épanouir davantage chaque jour.

Prenons ce qui se présente comme une chance, une ouverture qui nous mènera vers ce qui permettra une qualité de vie supérieure. Ici et là, nous voyons des liens se former, une belle solidarité se mettre en place. Pensons à prendre des nouvelles de nos familles, nos amis, nos voisins.

Je formule le souhait que ce passage nous apprendra à devenir vraiment nous-même, à apprécier la beauté en chacun de nous, en celle des autres, à nous aimer, à nous respecter, à respecter la vie.

Chaleureusement.