SECRETS DE MIEUX ETRE

Publié le par Association CCDVI

L'IMPACT DES NON-DITS

J’ai rencontré beaucoup de personnes ces dernières années qui venaient de découvrir un ou des secrets de famille. Certains remontaient à deux générations. Ces non-dits ont des effets perturbateurs qui se perpétuent dans l’inconscient familial.

L’une des personnes tentait d’avoir un enfant depuis une dizaine d’années, en vain. Lorsqu’elle a découvert ce qu’avait vécu son arrière-grand-mère, elle m’a dit avoir senti comme une libération. Deux mois après, elle était enceinte. L’accouchement est prévu pour le mois de mai.

Un non-dit peut générer une maladie psychosomatique pour nous ou nos enfants.

Un secret est quelque chose d’important qui n’est pas dit et qu’il est interdit de comprendre que ce n’est pas dit.

Un secret peut être non seulement un événement volontairement dissimulé mais il peut s’agir aussi d’un fait dont une personne ne veut pas se souvenir et qu’elle essaie de fuir par tous les moyens parce qu’il est trop douloureux pour elle de se le rappeler.

Quelque chose qui est caché provoque des troubles dans la communication familiale. Cela peut perturber plusieurs générations. Les enfants peuvent parfois porter de lourds fardeaux générationnels...

Une personne qui a vécu une expérience importante et pénible a souvent des réactions, le plus souvent émotives, trahies par des gestes, des expressions qui lui échappent.

Je me souviens d’une dame qui venait en relation d’aide, il y a une douzaine d’années. Elle me parlait souvent des produits d’entretien qu’elle achetait, demandait de pouvoir se laver les mains lorsqu’elle arrivait. Au cours d’une séance, il m’est venu de lui demander ce qu’elle avait besoin de nettoyer. Elle s’est mise à pleurer et m’a raconté son histoire. C’était la première fois qu’elle évoquait cela. Comme par miracle, la situation qu’elle vivait alors, s’est éclaircie.

Beaucoup de secrets sont communs à une époque, à une zone géographique, à une catégorie sociale.

Nous avons besoin de questionner notre mémoire pour y retrouver les moments où nous avons eu l’impression que l’on nous cachait quelque chose : à défaut de connaître les détails du secret, cette recherche nous informe sur la façon dont nous avons tordu notre personnalité sous son influence et peut donc nous éviter de perturber nos descendants avec nos propres troubles.

Le malaise provoqué par l’existence d’un secret se dissipe quand on l’éclaircit.

Avez-vous un secret ? Et si cette semaine vous envisagiez d’en parler ? C’est une excellente façon de se libérer et de libérer la lignée familiale.

Puisse cette semaine être porteuse d’événements heureux.

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