LES NOUVELLES DE THAILANDE

Publié le par Josie

LOY KRATHONG : la fête des lumières.

C‘est aujourd’hui, 25 novembre, 2ème pleine lune du calendrier thaï. LOY signifie flotteur et KRATHONG veut dire radeau. Autrefois le Krathong était taillé dans le bois de bananier. Aujourd’hui, le support est en polystyrène. Il est recouvert de feuilles de bananiers savamment découpées et pliées par les jeunes filles et jeunes femmes d’ici puis agrémenté de fleurs, d’encens et de bougies. Ainsi on honore Bouddha par la lumière. Ce travail a demandé 3 jours de minutieuses découpes. J’observe ces jeunes personnes qui s’activent à la préparation. Comme toutes les femmes ici, elles incarnent la grâce.

En même temps c’est la fin de la saison des pluies et c’est la déesse de l’eau Pra Mae Kongha qui est fêtée.

La coutume veut que l’on mette des morceaux d’ongles coupés et des cheveux sur le radeau. Cela symbolise les péchés, les erreurs, les actions inappropriées faites au cours de l’année et tous les soucis du quotidien. Tout cela partira en même temps que le radeau. C’est une purification. Ce rituel est offert à l’esprit de l’eau.

Tout le long de la plage, les marchands vendent des lanternes, les Klongs, qu’on laisse s’élever dans le ciel pour transporter nos vœux pour la nouvelle période. Au cours de cette fête, de beaux vêtements sont portés.

Nous partons tous en direction de la mer où se trouve l’exposition des divers kratong, ensuite il y aura l’élection de la plus belle création, avant le commencement de la cérémonie, l’une des plus belles de Thaïlande. Ici, on dit qu’elle porte bonheur.

Les feux d'artifices fusent de partout sur la plage... Avec nos mini kratong individuels ornés de fleurs d’encens et de bougies, nous sommes des centaines à avancer le plus loin possible dans la mer pour les déposer et faire en sorte qu’ils partent vers le large. Au fur et à mesure que nous avançons, nous sommes complètement trempés et recevons les vagues en pleine face… mais nous sommes motivés pour nous délester de tout ce qui est perturbateur, les soucis et autres tracas. Mes petites chaussures en strass sont complètement gondolées et ma robe trempée…

Nous revenons sur la plage pour cette fois, allumer une grosse lanterne et lui confier nos souhaits. J’ai été touchée par la gentillesse des gens qui viennent spontanément nous aider pour allumer nos lanternes. Une fois que la chaleur a rempli l’espace intérieur de la structure en papier, elle s’élève dans le ciel. C’est magnifique à voir toutes ces lanternes partir dans la nuit.

La foule était nombreuse. Pas une bousculade. De la sérénité, de la gentillesse, des sourires à profusion. C’est le monde tel que je l’aime. Si c’est possible ici, ce doit être possible ailleurs. Et si chacun, chacune, avait cette volonté, les guerres n’auraient plus de place. Certains peuvent penser que je suis un peu (ou beaucoup) illuminée… mais ils n’arriveront pas à m’éteindre…

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