SECRETS DE MIEUX ETRE

NOTRE NATURE

Il y a plusieurs années de cela, lorsque nous sommes rentrés de voyage, notre chien Jacquouille nous a fait une grande fête. Il était vraiment joyeux.

Il m'est venu en pensée que, 6 ans auparavant il était très malade et le vétérinaire ne pouvait plus rien pour lui, juste lui faire une piqûre. Nous avons décidé de le ramener à la maison.

Plusieurs années après, il allait merveilleusement bien. Il avait 16 ans... à la grande surprise du vétérinaire. La moyenne de vie de cette race de chien est de 12 ans, selon lui.

Alors, j'ai pensé à toutes ces années où Jacquouille nous a donné de très nombreuses marques d'affection, à toutes les fois où il a été près de nous, tout frétillant, rempli de joie, avec son regard "envoûtant" qui me faisait fondre.

En l'observant, je voyais chez lui des qualités extraordinaires: la fidélité, la bonne humeur. Il ne savait que donner, comme le soleil le fait pour nous. Quelle que soit la nourriture que nous lui donnions, il était toujours content. Il n'avait pas besoin de recettes compliquées, de sodas, de coca, d'alcool, ni d'objets variés et compliqués en quantité infinie, comme le fait l'humain qui veut toujours plus. Et pourtant, il était heureux.

Il m'est venu qu'il était heureux parce qu'il était dans le contentement, qu'il savait donner et recevoir, simplement.

Sommes nous toujours dans le contentement? Pas toujours, n'est-ce pas?

Pas toujours parce que nous ne savons pas bien donner et nous aimons prendre. Lorsque nous donnons c'est souvent avec attente, avec intérêt, pour être apprécié, aimé ou cela peut être un moyen de s'imposer. C'est notre nature inférieure qui met son intelligence au service de ses passions, de ses appétits, de ses instincts. Alors, nous nous exposons à des déceptions.

Bonne nouvelle, nous sommes aussi dotés d'une nature supérieure. Elle sait rayonner, donner, pas seulement de l'argent ou des choses matérielles, mais donner de l'amour, se montrer disponible, compréhensif, indulgent... en étant désintéressé.

J'ai rencontré des personnes qui étaient insatisfaites alors qu'elles aidaient, comme l'une d'elles, au service des "restos du coeur". Ce qu'elle faisait était tourné vers elle-même, pour être reconnue, pour qu'on la félicite. Elle a compris qu'elle fonctionnait avec sa nature inférieure. Depuis, elle rayonne, parce qu'elle s'est vraiment mise au service des autres, avec amour et sans attente. Elle donne avec une grande patience, ce qui n'était pas toujours le cas il y a quelques années.

Les temps changent. Ce que nous avons à faire est de donner de façon désintéressée et non de prendre chez les autres (du temps, des sentiments, etc...) à cause de la peur. Lorsque nous vivons dans la peur, nous nous sentons pauvre, dans le besoin et avons l'impression de ne jamais avoir assez, d'être exposé à tous les dangers. Alors on s'éloigne de la générosité, on tente d'exploiter les situations... parfois au détriment des autres.

Mais comment faire?

Etre le plus souvent possible dans notre nature supérieure en

- observant et abandonnant toutes les pensées égoïstes et en cherchant ce qui peut être fait pour donner autour de soi, sans attendre de compliment ni quoi que ce soit.

- prenant conscience qu'en donnant, on ne s'appauvrit pas... plus l'on donne, plus l'on reçoit. Cette loi agit dans tous les plans... Une transformation s'installe.