OLENTZERO
OLENTZERO
Le père Noël aurait pour origine Saint-Nicolas et l’on retrouve d’ailleurs dans sa représentation toute symbolique du personnage de Saint-Nicolas : son manteau rouge et sa mitre, devenue un bonnet de fourrure et sa longue barbe blanche.
En France, selon les régions, il prend un nom différent : « Olentzero » au Pays Basque, « Chalande » en Savoie, « Père Janvier », en Bourgogne et dans le Nivernais, « Barbas ».
Au Pays Basque, le mythe d’Olentzero est bien présent. Ce nom désignait au XVIIème siècle la nuit de Noël.
La sortie d’Olentzero est liée au solstice d’hiver et il représente les forces de la nature qui se renouvellent chaque année. Originaire de la vallée de la Bidassoa, sa popularité s’est étendue à l’ensemble du Pays Basque et il tend à se substituer au Père Noël, distribuant des cadeaux aux enfants.
Il est représenté sous les traits d’un personnage un peu grotesque et bon vivant. C’est un charbonnier dont les vêtements usés et sales rappellent qu’Olentzero vit et travaille dans la forêt, domaine des animaux sauvages.
La faucille lui sert à couper les fagots et comme la faucille du dieu Saturne, c’est aussi le symbole de la coupe mystérieuse du solstice qui coupe l’année en deux périodes.
La gourde de vin évoque la mauvaise réputation du charbonnier, son ivrognerie lui vaut d’ailleurs d’être battu par sa femme.
Le sac de charbon rappelle l’importance de ce combustible dans les Pyrénées pour assurer le fonctionnement des forges.
La principale raison de voir ce charbonnier descendre de la montagne vient d’une légende qui dit que ce personnage vient annoncer la naissance de Jésus.
Traditionnellement, le 24 décembre au soir, des groupes de chanteurs vont quêter de maison en maison, accompagnés d’Olentzero, représenté sous la forme d’un mannequin fait de paille et de chiffons assis sur une chaise et que l’on promène sur des brancards.
Olentzero est associé à une multitude de légendes, mais il reste le symbole de l’année qui prend fin et qui est remplacé par l’esprit de rénovation de l’année qui vient.
