RECIT DE VOYAGE

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LA SYRIE MARS/AVRIL 2011 (suite 3 et fin)

L’ambassade a proposé de nous obtenir un visa de passage en atterrissant à Alger puis de continuer jusqu’à Marseille en ferry. Nous n’avons pas retenu cette solution. Peu après, nous apprenions que l’aéroport de Rome était ouvert. Nous avons opté pour celui-ci.

Un car pouvait nous conduire de Rome à Nice. Pendant quelques heures nous nous sommes reposés dans un hangar aménagé pour les « réfugiés » avec quelques centaines d’autres personnes, sur des lits d’appoint. En quittant Damas, il faisait 30°. Nous sommes arrivés à Rome où le temps était très frais… 10 petits degrés.

A 4 heures du matin le car a pris la route en direction de Nice. Se retrouvant dans les embouteillages, le chauffeur nous a annoncé qu’il quittait l’autoroute et passerait par Florence… ça nous ferait une visite supplémentaire… Bien qu’épuisés, nous nous sommes réjouis, nous ne connaissions pas. Juste avant Florence, nous sommes passés par Fiesole, ville où Léonard de Vinci a fait voler pour la première fois son petit avion. Nous sommes aussi passés devant sa maison.

A un moment, nous abordons un grand rond-point, en centre ville : c’est un cimetière. Nous le contournons pour prendre la route de Florence. Quelle curiosité !

Dès notre arrivée à Nice, nous avons loué une voiture et sommes arrivés à la maison à 6 heures du matin après 12 heures de route. Jacquouille, notre chien, Shakti, notre chatte et Emmanuelle, notre amie qui est venue les garder pendant notre absence, nous ont accueillis avec amour… ça faisait chaud au cœur.

Nous avons vécu ce périple avec sérénité et amusement et gardé notre sens de l’humour jusqu’au bout. Le mot clé a été ADAPTATION…. Objectif réussi.

En préparant mes affaires, j’ai fait en sorte d’alléger mes bagages.

En vivant la Syrie, j’ai aussi fait en sorte d’alléger mes bagages. Je les ai revisités en me demandant où j’en étais avec la tolérance, la discipline, l’amour, la patience, les croyances….

C’était une extraordinaire expérience de vérification. Lorsque nous voyageons, quels bagages emmenons-nous ? Dans notre quotidien, quelles valises portons-nous ? Celles de notre passé. Pèse t-il lourd ? Que voulons-nous déposer ? Comment s’en délester ?

C’est lorsque nous nous éloignons de la vérité que les douleurs et les souffrances nous atteignent.

J’ai volontairement passé sous silence les visites, les fabuleuses découvertes historiques… Ca, c’est une autre histoire…

Devant toute la beauté rencontrée, je me demande quand oserons-nous déclarer à la nature notre amour, pour ce qu’elle représente de force pure.

Josie, Femme du Monde

(N’allez pas imaginer que j’ai une vie mondaine. Je me sens femme du monde parce que j’aime aller d’un pays à l’autre, à la rencontre du monde).

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