LES BONNES NOUVELLES

LA MUTATION

Avez-vous observé que les temps changent ? Tout bouge. Parfois il nous semble avoir perdu tous nos repères. Nous sommes en pleine mutation.

Souvent nous faisons semblant que la confiance (la confiance n’exclue pas la vérification) existe : par exemple nous donnons notre argent à la banque…. Tout est à régénérer, à réinventer pour retourner à nos vraies valeurs, vers la qualité, la non-dualité, la créativité…

Les solutions ne sont pas chez les experts du passé. Il est vraiment nécessaire de changer les recettes anciennes.

Alors quoi faire ?

Pourquoi ne pas contrebalancer le poids de toutes les difficultés croissantes par le contrepoids de nos talents cachés qui ne demandent qu’à se révéler ?

Nous devons franchir nos limites, donc devenir des « franchisseurs ».

Si nous ne le sommes pas nous risquons de perdre notre saveur, notre étonnement, notre humour… En fait, nous avons besoin d’aller vers d’autres rivages (intérieurs et extérieurs). Ce n’est plus le temps d’aller vers ce qui est imposé ou pré-établi.

Comment se créer des perspectives viables quand les horizons se bouchent ?

L’élixir magique c’est notre esprit d’ouverture.

Nous avons besoin d’adopter l’art de ré-émailler les dé-faillances et surtout se soutenir mutuellement en ayant des regards avec des égards pour les autres. Se fêter, s’avoisiner…

Ainsi, du conflit nous irons vers la confluence.

Ne restons pas dans le clan clos, c'est-à-dire les « nous » et les « pas nous ». Ne nous enfermons pas mais désenclavons-nous du clos et nous obtiendrons la qualité (de la vie, des relations, des échanges, de la beauté, de la bonté…).

Nous avons besoin de développer la générosité, d’approcher (les autres) sans reprocher, franchir avec franchise, accueillir ce qui est étrange (selon nous, nos croyances ou nos habitudes)… c’est la loi de l’hospitalité.

Remplissons le vide de … confiance plutôt que de doute… encore une fois la confiance n’exclue pas la vérification.

Lorsque nous voyons du « négatif » autour de nous, transformons-le. Au Tibet, la bouse de yak ne sert-elle pas à se chauffer ?

C’est donc plein de possibilités.

Pour garantir la sécurité – puisque c’est cela que nous cherchons – prenons soin de tout. N’ayons pas peur de la crise mais soyons des « cré-volutionnaires » en créant dans l’évolution.

Mettons-nous au service (des autres) plutôt que « chacun pour soi ».

Comment ressourcer les énergies ?

C’est en nous que cela se passe :

- être à l’écoute de notre génie humain, avec le cœur, avec la générosité. Nous avons besoin de générer, d’optimiser.

- lire des livres… qui délivrent et non qui enferment ou intoxiquent.

La crise – n’importe quelle crise (crise : couper en morceaux) est un compost alors RECYCLONS !

Au nom de l’espèce humaine, pensons que nous sommes juste dans une crise d’ingratitude, de démence et allons vers la reconnaissance, en reconnaissant ce qui se fait de bien et ouvrons grand notre cœur.

Aujourd’hui créons demain