BONNE FETE DES MAMIES
BONNE FETE DES MAMIES
Elles sont, avec les Papys, les mémoires de la famille.
Les Mamies peuvent dire à leurs petits-enfants comment était leur Maman, petite fille ou quel petit garçon était leur Papa.
Les Mamies racontent les anecdotes de la famille, les événements heureux, les naissances, les mariages… Dans leurs mémoires les petits-enfants viennent puiser de l’information. Mais leur rôle de transmission prend toute son importance lorsqu’il s’agit de relater une histoire familiale plus douloureuse. Les Mamies peuvent « mettre en mots » les événements malheureux afin que le passé familial cesse de dévorer le présent.
La transmission n’est jamais une simple reproduction, elle est « re-création », où ceux qui écoutent, les petits-enfants, jouent un rôle majeur. En racontant l’histoire de la famille, les Mamies et les Papys la recréent, la rendent accessible : ils permettent à leurs petits-enfants de se l’approprier. Par un juste retour des choses, les petits-enfants leur offrent aussi quelque chose d’unique.
Grâce à cette transmission se tisse la trame du mythe familial propre à chaque famille.
En expliquant les histoires qui bâtissent l’édifice familial, les grands-parents transmettent souvent des valeurs importantes telles que le goût de l’effort, de l’honnêteté… Autant de repères qui aideront les jeunes à trouver leur identité. Parce que les relations parents-enfants sont complexes, les enfants ne peuvent pas toujours accepter l’enseignement de ces valeurs par leurs parents. Une même remarque sera acceptée si elle vient des grands-parents alors qu’elle peut être rejetée lorsque les parents abordent le sujet.
Si les parents divorcent, les enfants, eux, ne divorcent ni de leurs parents ni de leurs grands-parents. Dans ces familles décomposées et recomposées, le rôle des grands-parents est de rassurer l’enfant, de lui rappeler qu’il restera toujours l’enfant de sa mère et de son père même si ceux-ci se séparent.
Les Mamies sont souvent les confidentes importantes. Leur rôle n’est pas d’être autoritaires ni d’apprendre les règles de vie, mais de cajoler, de récompenser, de rassurer.
Si les Mamies d’aujourd’hui ne sont plus semblables à celles d’hier, en pleine mutation dans une société qui l’est tout autant, elles continuent de constituer l’un des piliers fondamentaux de la famille.
Et si nous serrions nos grands-mères dans nos bras en leur disant : « Merci d’avoir fait ce que tu as fait pour que je puisse exister » ?
Et pourquoi ne pas prendre un moment privilégié avec nos petits-enfants, même court ?… Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité du temps de présence.
Les Grands-Mères sont porteuses des mémoires du temps.
Heureuse fête à toutes les Mamies.
