RENOUER AVEC LE FEMININ

Publié le par Josie

RENOUER AVEC LE FEMININ

 

De notre vie, de celle de nos mères, nous portons des blessures qu’il nous appartient de guérir, si nous souhaitons renaître  à la pure ferveur du féminin sacré.

 

Des temps de soins et de guérisons peuvent être nécessaires pour purifier en nous certaines traces de ce passé : déceptions et tristesses, autant de mémoires problématiques qui obstruent ce jaillissement naturel de la vie, et qui appellent à être éliminées.

 

Placer la féminité au niveau de l’apparence et d’accessoires ou d’objets extérieurs, a séparé la femme de son identité profonde, et plus elle nourrira cette apparence, plus elle sera dans une éternelle insatisfaction.

 

Lorsque nous recherchons des informations sur notre féminité, ce n’est pas en se répétant « je ne suis pas un homme » que l’on y verra plus clair. Et si l’on adhère  à la notion que l’inconscient n’accepte pas les tournures à la forme négative, imaginons la suite…

Ne pas être un homme ne veut pas dire  ne pas porter en soi force, puissance, combativité, décision. Protéger la vie implique parfois de se positionner face à ce qui risque de la mettre en péril, sans se réfugier dans une douceur artificielle.

 

De nombreuses femmes se trouvent dans l’impasse de manque profond de leur identité de femme.  De nombreux pas en avant des mouvements libérateurs ont eu lieu dans divers domaines. Pour la femme, il existe encore le problème de l’identité construit sur un mode lacunaire.

 

Une petite fille de mon entourage a demandé quelle était la différence entre elle et un petit garçon et la maman de répondre « le petit garçon a un pénis et pas toi ».Ce qui sous-entend qu’elle est construite sur un manque.

 

Il devient urgent de renouer avec notre féminin sacré et de le laisser nous animer, d’y puiser force, intuition et créativité, ce qui aura une influence sur une immense spirale de valeurs analogiques, au-delà de ce que l’on peut imaginer.

 

Le féminin sacré repose à l’intérieur de chaque personne. Notre rôle est d’aller vers le plaisir d’être présent à soi et tant mieux si au passage (marchant d’un pas sage) nous rencontrons notre Soi sauvage et que nous nous mettons à courir en riant, en étant libre !

 

Cette porte à franchir entre le monde de l’extérieur et celui qui est dedans résiste à l’intellect mais il est aisé de la voir s’ouvrir quand on emploie le langage de la poésie et des contes, de la danse et du chant. Les sens ouverts à la créativité artistique sont une ouverture sûre vers notre Essence.

 

Ne perdons plus de temps, en route vers les fouilles d’une archéologie de l’identité…

Il nous appartient de nous donner les moyens pour apaiser les cœurs et vivre des relations claires et vivantes, pour retrouver la fluidité et la sensualité du corps, laissant grandir dans l’amour sa dimension sacrée. Alors la femme pourra redevenir l’inspiratrice, l’enchanteresse qui pose la main sur l’épaule de l’homme, une main douce et légère l’invitant à danser le sacré.

 

Douces pensées à mes belle-filles que j’ aime.

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